Ce miel si bon marché
4 fois le tour de la Terre, 150 000 km, 6 millions de fleurs, voilà ce que le travail de titan accomplit par les abeilles pour chaque kg de miel vendu.
Comment donc justifier que nos miels suisses soient vendus moins chers que le ketchup de nos supermarchés ? Moins cher que 2 tomates et un peu de sucre ?
Le miel, le véritable, est considéré par de nombreuses civilisations depuis des milliers d’années comme un produit précieux de la pharmacopée, bourré d’enzymes et de propriétés thérapeutiques. Aujourd’hui il est bradé dans nos supermarchés. Les apiculteurs professionnels peinent à couvrir leurs frais apicoles et sont rares en Suisse. L’apiculture est principalement un passe-temps en Suisse, pour qui peut vendre son miel avec ses quelques ruches sans dépendre financièrement de son labeur apicole. Pourquoi ?
« L’apiculture en Suisse est principalement un terrain de jeu pour les apiculteurs amateurs, qui possèdent quelques ruches et ne dépendent pas financièrement de leur revenu apicole. Les apiculteurs professionnels sont rares en Suisse. Les prix pratiqués ne couvrent que difficilement les investissements et le labeur difficile d’apiculteur. »
La majorité des miels consommés dans le monde sont d’origine chinoise et à majorité adultérés. L’occident est friand de miel et la consommation ne cesse d’augmenter. Pourtant la production européenne et suisse ne cesse de diminuer. Les ingénieurs de miels synthétiques savent déjouer les contrôles des laboratoires et mettre sur le marché des miels dont les prix battent toute concurrence. Les petits producteurs de miel honnêtes et intègrent sont mis à genoux, les consommateurs sont trompés en consommant du sirop de glucose à la place de l’alicament extraordinaire qu’est le miel.
« Récolte nectar par l’abeille »
« Travaux apicoles »
